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Marine Feuerstein
3 septembre 2007

Les Trois Continents : Le prologue

         Samedi 31 Juin. Enfin la joie de naviguer ! Mieux que de naviguer : de régater !

On tire des bords pour sortir du Vieux Port et c’est l’ambiance « match race » qui revient à bord. On enchaîne les virements en frôlant les pendilles. A chaque virement on essaie de progresser, de mieux border le solent, de repartir plus vite. J’adore manœuvrer et j’adore faire hurler les petits winchs. J’adore la sortie du port, Notre Dame de La Garde, le ponton du CNTL, le port de commerce. J’adore aussi la rade de Marseille, avec le Frioul, le Château d’If, les ferrys qui partent pour la Corse. Les soucis de la préparation sont loin maintenant. Il ne reste plus que la mer, le soleil, le bateau. Et nous…

gal_208373_petit_v2

            C’est une fête sur l’eau. Il y a les Minis, sous spi. Et les bateaux accompagnateurs sous téléobjectifs, en numérique, en argentique.

Notre départ n’est pas très convaincant mais nous profitons d’un renforcissement du vent au près pour prendre la seconde position, derrière Metalco, le plan Manuard de Matthieu Cassanas et devant Zygomar, le proto Verrier de Mathieu Verrier (!).

gal_208249_v3

Dès que le vent monte, mon bateau se montre très performant dans les allures de près et de reaching et pour cela, je ne cesse de louer Messieurs Fauroux, Caparros et Voultoury !

A la bouée de près, nous sommes les premiers à envoyer le spi et nous creusons ainsi notre avance sur Zygomar et grattons quelques mètres à Metalco. Nous descendons vite dans le lit du vent tandis que Metalco choisit de tirer des bords plus serrés. Ils sont over layline et doivent hisser le solent pour passer la seconde bouée. Rien n’est perdu ! On espère vraiment passer la bouée en tête !

C’est sans compter sur la vitesse insolente de Matthieu et Laurent… On décide de garder le spi sur le dernier bord et cela tourne au distribil !Il ne reste qu’un petit bord jusqu’à l’arrivée, mais on décide d’envoyer le gennaker. Faut rien lâcher !

gal_208257_v3

La manœuvre est confuse et nous ne pouvons rien faire pour rattraper Metalco qui cavale en tête. L’insolent nous a pris 6 minutes sur un parcours de quelques milles !

        Cette seconde place est de bonne augure. Je suis très motivée et je tiens surtout à laver le souvenir des trois places perdues dans la pétole lors de la Course des Lions. Cette fois-ci, on ne lâchera rien !

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Marine Feuerstein
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